samedi 30 novembre 2013

dimanche 17 novembre 2013

Photo de la semaine (41)




Grande Place des Terreaux à Lyon : 
Magnifique fontaine (clin d'oeil à la fontaine de Trévise de Rome ?)

A  propos du cheval, un seigneur, compagnon aimé et respecté de l'homme (mais pas toujours ...) :
Extrait du livre "Chevaux" de Yann Arthus-Bertrand et Jean-Louis Gouraud

"L'Eurasie, berceau du cheval

Si le cheval a un berceau, et sa domestication une patrie, c'est en Eurasie qu'ils se trouvent. Les immensités steppiques, qui vont, grosso modo, de la Mongolie à la Hongrie, ont vu, en effet, le petit équidé préhistorique devenir le cheval tel qu'on le connaît aujourd'hui. Et même si nul ne sait avec précision ni quand (voici quatre mille ans ? cinq mille ans ?), ni comment l'homme est enfin parvenu à soumettre le bel animal, il est (presque) certain que cet événement considérable a eu lieu dans la région : au nord de la mer Noire, probablement dans l'actuelle Ukraine.

Bien qu'elle soit encombrée de mille légendes (et c'est tant mieux, car le cheval est, en effet, un animal fabuleux), l'histoire des équidés commence tout de même par quelques certitudes scientifiques. On ignore s'il y avait des chevaux au paradis terrestre, s'il y avait des chevaux dans l'arche de Noé - la Bible ne le précise pas -, mais on sait que l'origine de l'espèce remonte à des temps très anciens : soixante-dix millions d'années (environ).
Le cheval n'était alors, affirment les paléontologistes, qu'une bestiole pas plus grande qu'un chien, qui gambadait en Amérique, à laquelle on a donné le joli nom de eohippus : «le cheval de l'aurore». Un beau jour, voici trois à quatre millions d'années, ce petit cheval de l'aube des temps cessa, allez savoir pourquoi, de se plaire sur le continent américain. Il émigra vers l'ouest, franchit l'isthme devenu, beaucoup plus tard, le détroit de Bering, et pénétra sur un vaste territoire qui lui convint si bien qu'il décida d'y rester. Dans ces immensités eurasiatiques, il se mit à prospérer, à prendre de la taille -jusqu'à devenir equus, le cheval tel que nous le connaissons aujourd'hui - et, de là, à conquérir le monde. Sa présence dans nos contrées est avérée dès le paléolithique supérieur : les superbes fresques découvertes récemment (1995) dans la grotte Chauvet datent de trente mille ans. Elles repré­sentent des animaux qui ressemblent, de façon troublante, aux petits chevaux sauvages que Nicolaï Mikhaïlovitch Prjewalski aperçut, au cours de son troisième voyage en Asie centrale (1879-1880), sur «les terrains les plus rudes du désert de Djoungarie», région mongole (actuellement en territoire chinois) située entre l'Altaï et le Tien Chan.
Appelé takhi par les Mongols, et kertag par leurs voisins Kirghizes, ce lointain descendant du cheval préhistorique est aujourd'hui connu sous le nom de son découvreur, le cheval-de-prjewalski. Les spécimens que l'on peut, de nos jours, contempler dans la plupart des parcs zoologiques du monde, sont nés et ont été élevés en captivité. Même si les tentatives de remise en liberté, en Mongolie, mais aussi en Europe, finissent un jour par donner un résultat, jamais plus on ne pourra en parler comme de chevaux véritablement sauvages : les derniers takhis et les derniers tarpans (leurs cousins d'Europe) vivant hors toute intervention humaine ont disparu au début du XXe siècle.

En Mongolie, la principale qualité recherchée chez un cheval est son endurance. Aussi la sélection se fait-elle par des courses souvent très éprouvantes (jusqu'à 40 km de distance), dont les plus spectaculaires sont courues chaque année en juillet, à l'occasion d'une fête traditionnelle, un naadam, devenue fête nationale. Afin de pouvoir juger les capacités du cheval, plus que l'habileté du cavalier, seuls des enfants, parfois très jeunes, garçons ou filles, tiennent le rôle du jockey."

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dimanche 10 novembre 2013

Photo de la semaine (40)


Les murs peints de Lyon sont connus pour leur diversité et leur beauté. Créés par la coopérative CitéCréation, ils font désormais partie du patrimoine de la ville. 
Trois des plus beaux sont en bord de Saône.
Quelques photos de l'un d'eux, "Le mur des lyonnais" réalisée sur 800 m2 sur le quai Saint-Vincent qui longe la Saône, rendant hommage à 31 personnalités qui ont laissé leur empreinte à divers titres : littéraire, artistique, gastronomique. 

Ci-dessous l'immeuble qui occupe l'angle de la rue, et dont toutes les façades offrent des trompe-l'oeil saisissants 



Détails : Laurent Mourguet et Guignol, Antoine de Saint-Exupéry et Le Petit Prince, les frères Auguste et Louis Lumière ...
L'Abbé Pierre
Bernard Pivot

Sur l'autre pignon, on peut reconnaître, en bas à gauche, le cinéaste Bertrand Tavernier


Etonnante restitution de l'art lyonnais.

A l'opposé, rue Pareille, hommage au peintre Tony Tollet (ci-dessus)


Une admirable réalisation qui vaut le détour.
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samedi 2 novembre 2013

Photo de la semaine (39)

 MARAT MARGARIAN"Bakers 1"2013Oil On Canvas 26x34cm 

MARAT MARGARIAN  " Bakers 2 " 2013  Oil On Canvas  27,5x35cm

  Elaboration du "lavach" (pain arménien - ressemble à une sorte de grande "crêpe") -  cuite traditionnellement dans le four enterré - Il accompagne les repas, mais on peut aussi le déguster en le fourrant de diverses préparations (sorte de "tortilla")

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